«La situation dans le domaine de défense antimissile et ce qui se passe dans les relations entre les États-Unis et leurs alliés en Europe de l'Est sur ce sujet influencent directement nos négociations sur le traité START", a indiqué M. Riabkov à l'agence Interfax.
La signature de cet accord est "impossible, si on ne reconnaît pas l'existence d'un lien entre START et le bouclier antimissile" américain en Europe, a-t-il ajouté.
Le nouvel accord russo-américain est "finalisé à 97%", a déclaré la semaine dernière le chef de l'état-major général des forces armées russes, Nikolaï Makarov, cité par les agences russes. Il a précisé qu'il restait "des questions techniques" qui devaient être résolues "prochainement".
La Bulgarie et la Roumanie se sont dites prêtes à accueillir sur leurs territoires des éléments du bouclier antimissile américain qui reste depuis longtemps un motif de discorde entre Moscou et Washington.
En septembre, il avait été relégué au second plan, après que l'administration de Barack Obama a revu le projet en Pologne et République Tchèque au profit d'un dispositif de défense contre les missiles de courte et moyenne portée.
La Maison Blanche a affirmé le 9 février que les différends entre Moscou et Washington sur le bouclier en Europe ne bloquaient pas l'accord START.
Le traité de désarmement sur lequel les délégations russe et américaine négocient depuis plus de 6 mois à Genève doit prendre le relais de START 1, conclu en 1991 et arrivé à échéance le 5 décembre 2009.
Les présidents russe Dmitri Medvedev et américain Barack Obama avaient défini en juillet l'objectif de ramener le nombre des têtes nucléaires dans une fourchette de 1.500 à 1.675 pour chacun et le nombre de vecteurs capables de les transporter entre 500 et 1.100.
AFP/VNA/CVN