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La manifestation contre le nouveau nom de la Macédoine a rassemblé 60.000 personnes selon la police, 100.000 selon les organisateurs, le 20 janvier à Athènes. |
Dix policiers ont été blessés, a indiqué un communiqué du ministère grec de la Protection du citoyen tandis que deux manifestants ont été hospitalisés pour des troubles respiratoires, selon le centre de premiers soins.
Des échauffourées ont eu lieu entre policiers et une trentaine de jeunes encagoulés, qui ont réussi à s'infiltrer dans la manifestation et jeté des projectiles contre les forces de l'ordre en tentant de forcer la clôture du Parlement.
Les forces anti-émeutes ont riposté en lançant des gaz lacrymogènes, ce qui a provoqué la dispersion de nombreux manifestants, qui suffoquaient dans les fumées.
Le groupe de casseurs s'en est ensuite pris à des photographes et cameramen dont ils ont cassé le matériel, selon une photographe de l'AFP.
Un journaliste s'est rendu à l'hôpital pour recevoir des soins après avoir été agressé par des membres du parti Aube dorée, a-t-on appris auprès de la presse étrangère.
Selon le gouvernement, "les incidents ont été provoqués par des extrémistes, des membres d'Aube dorée, qui ont tenté d'entrer dans le Parlement".
"Ils ont attaqué des policiers avec des morceaux de bois et des matraques, envoyant des dizaines de blessés à l'hôpital", indiquent les services du Premier ministre Alexis Tsipras dans un communiqué.
La police a dénombré 60.000 personnes au début de la manifestation à 12h00 GMT, les organisateurs en comptant plus de 100.000.
À l'appel surtout du "comité de lutte pour la grécité de la Macédoine", 326 autocars selon la police, en provenance de tout le pays, et plus spécialement du Nord de la Grèce, ont déversé des milliers de manifestants à Athènes.