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La Première ministre britannique Theresa May |
La presse a rapporté ce dimanche 20 janvier que des députés comptaient déposer des amendements concernant le fonctionnement de la Chambre des Communes afin d'empêcher les plans de Mme May à propos de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. "Le peuple britannique a voté pour quitter l'Union européenne et il est primordial que les élus politiques respectent ce verdict", a dit une porte-parole de Downing Street.
"Toute tentative visant à retirer le pouvoir du gouvernement à remplir les conditions légales d'une sortie ordonnée en ce moment historique est extrêmement inquiétante", a-t-elle ajouté. "Les députés qui veulent respecter le Brexit doivent voter pour lui, sinon, il y a un risque que le parlement empêche le Brexit", prévu le 29 mars, a précisé la porte-parole de Mme May.
La Première ministre est censée détailler lundi 21 janvier devant les députés un nouveau plan pour le Brexit après le rejet massif le 15 janvier de la part des députés de l'accord qu'elle avait conclu avec Bruxelles fin 2018.
Mme May a depuis engagé des tractations avec l'opposition pour tenter de parvenir à un consensus sur un nouvel accord, mais elles semblaient dans l'impasse. Le ministre britannique du Commerce extérieur, Liam Fox, a par ailleurs mis en garde dans le journal The Sunday Telegraph, contre un "tsunami politique" si les députés échouaient à respecter le vote du référendum de 2016 décidant d'un retrait de l'UE.
Il a également tancé les partisans d'un Brexit sans accord, réclamé par l'opposition travailliste, en estimant que "la chose la plus stupide possible" dans une négociation est "de se défaire de sa carte la plus forte".
AFP/VNA/CVN