>>Le 2e Sommet RPDC - États-Unis et la visite de Kim à Séoul feront avancer le dialogue et la paix
>>La RPDC et les États-Unis pourraient tenir des pourparlers de haut niveau cette semaine
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un (gauche) et le président américain Donald Trump, le 12 juin 2018 à Singapour. |
L'annonce a été faite par la Maison Blanche à l'issue d'une rencontre de 90 minutes dans le Bureau ovale entre le président des États-Unis et le général Kim Yong Chol.
"Le président est impatient de rencontrer le président Kim", a déclaré sa porte-parole Sarah Sanders, saluant de "très bons pas faits de bonne foi par les Nord-Coréens".
Avant même les retrouvailles Trump-Kim, Sarah Sanders a toutefois prévenu que les États-Unis maintiendraient "la pression et les sanctions sur la RPDC jusqu'à sa dénucléarisation totale et vérifiée", alors que Pyongyang réclame leur levée rapide.
Avant et après son passage à la Maison Blanche, Kim Yong Chol s'est entretenu avec le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo et l'envoyé spécial des États-Unis pour la RPDC, Stephen Biegun.
Parallèlement, une autre responsable nord-coréenne, Choe Son Hui, était en Suède où M. Biegun pourrait la rejoindre dans les prochains jours.
Ce n'est pas la première fois que Donald Trump ouvre les portes du Bureau ovale à Kim Yong Chol, ex-chef espion nord-coréen et interlocuteur privilégié de Mike Pompeo dans les difficiles négociations avec Pyongyang.
Sa précédente visite, au printemps, avait relancé le processus diplomatique qui a permis de tourner la page d'une année 2017 marquée par les essais balistiques et atomique nord-coréens, les sanctions internationales et les menaces de guerre entre les deux camps.
À Singapour, le tout premier sommet entre le président américain et le dirigeant suprême de la RPDC avait débouché sur l'engagement du dirigeant nord-coréen en faveur d'une "dénucléarisation complète de la péninsule coréenne".