Selon la radio qui cite, sans les nommer, des responsables politiques israéliens, M. Netanyahu est d'accord pour reprendre des négociations de paix avec les Palestiniens sur la base des propositions de M. Obama, mais entend être en mesure d'émettre des réserves.
Toujours selon la radio, M. Netanyahu est prêt à négocier la paix, à condition qu'Israël ne revienne pas sur ses frontières d'avant la guerre des Six Jours de juin 1967 et qu'il soit tenu compte des changements démographiques intervenus sur le terrain depuis lors.
M. Netanyahu a pris cette décision après avoir consulté le chef du Conseil national de sécurité, Yaakov Amidror, a précisé la radio. Dans un discours en mai, M. Obama avait lancé l'idée d'un État palestinien basé sur les lignes de 1967 avec des échanges de territoires, ce qui avait provoqué la colère des dirigeants israéliens.
Un haut responsable israélien a affirmé le 1 août au soir sous couvert d'anonymat qu'Israël était "prêt à faire preuve de souplesse dans le cadre des efforts en vue d'une reprise du dialogue direct avec les Palestiniens".
Ce haut responsable a ajouté qu'Israël n'avait "pas repoussé les propositions américaines visant à fixer les futures frontières" d'un État palestinien.
Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a déclaré le 29 juillet à New York que son gouvernement s'efforçait de trouver "une formule" permettant de reprendre les pourparlers de paix avec les Palestiniens.
Ces négociations sont au point mort après avoir repris brièvement en septembre sous l'égide des États-Unis. Les dirigeants palestiniens réclament en préalable un nouveau gel de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, ce à quoi l'État hébreu se refuse.
Face à ce blocage, l'Autorité palestinienne compte demander en septembre l'adhésion d'un État de Palestine à l'ONU dans les frontières de 1967.
AFP/VNA/CVN