"L'utilisation de la force ne conduira pas à une solution définitive, seulement les processus politiques sont nécessaires", a annoncé M. Poutine lors d'un rassemblement de ses jeunes partisans dans la région de Tver.
Le Premier ministre a également avoué qu'il n'avait pas totalement compris comment interpréter les demandes de l'OTAN, qui indiquent que le bloc était prêt à aller jusqu'au bout dans le conflit libyen. "Le mandat de l'ONU n'autorise pas (l'OTAN) à lutter contre une des deux parties et à réaliser une victoire sur quelqu'un. Le mandat de l'ONU donne le droit de protéger des civils des frappes aériennes lancées par une des deux parties", a noté M. Poutine.
Moscou a depuis toujours accusé l'OTAN d'avoir outrepassé les résolutions de l'ONU qui avaient autorisé à établir une zone d'exclusion aérienne au-dessus du pays d'Afrique du Nord.
Sur le terrain, les opposants libyens continuaient de progresser aux abords du site pétrolier de Brega sur le front Est. Selon un porte-parole des opposants à Ajdabiya, à 80 km à l'Est de Brega, ses activistes ont attaqué le 1 août un petit groupe de combattants pro-Kadhafi dans les environs de Brega. Dans l'Ouest, au moins huit puissantes détonations ont secoué la banlieue Est de Tripoli en milieu de journée et une colonne de fumée s'est élevée à l'Est du quartier de Tajoura.
Sur le front du djebel Nefoussa, au Sud-Ouest de la capitale, les opposants ont dû se retirer du village de Joch dimanche à la tombée de la nuit, après avoir réussi à s'en emparer quelques heures.
Sur le plan diplomatique, le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, Khaled Kaaim, a déclaré que le régime du colonel Kadhafi était en contact avec des membres du CNT, démentant en revanche des rumeurs sur de récentes discussions entre Tripoli et le général Younès.
XINHUA-AFP/VNA/CVN