Pyongyang "maintient sa position pour une reprise des négociations à Six sans condition à une date proche", a indiqué un porte-parole du ministère des Affaires étrangères aux médias officiels.
Les pourparlers à Six sur la dénucléarisation de la RPDC sont au point mort depuis décembre 2008. Pyongyang s'en était officiellement retiré en avril 2009.
Des responsables américains et nord-coréens se sont rencontrés les 28 et 29 juillet à New York pour discuter dans l'espoir de préparer une reprise des négociations à Six.
Cette rencontre, la première à un haut niveau depuis décembre 2009, était demandée de longue date par Pyongyang.
À l'issue de ces deux jours de réunions, les États-Unis ont indiqué que "la voie (était) ouverte" pour de meilleures relations entre les deux pays, si la RPDC engageait à se débarrasser de ses armes nucléaires.
Le premier vice-ministre des Affaires étrangères Kim Kye-gwan a qualifié ces négociations de "très constructives et menées de manière professionnelle". Selon le porte-parole de la RPDC, les discussions, intenses, ont porté sur l'amélioration des relations bilatérales, la stabilité sur la péninsule coréenne et la reprise des pourparlers à Six, dans une atmosphère "sincère et constructive".
"Les deux parties ont admis que l'amélioration des relations bilatérales et un accord négocié pacifique sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne répondent aux intérêts des deux parties, et sont d'accord sur une poursuite du dialogue", a déclaré le porte-parole à l'agence nord-coréenne officielle KCNA.
Ni les États-Unis ni la RPDC n'ont précisé si une prochaine rencontre était prévue.
La RPDC a déclaré en mars que le pays voudrait se joindre aux pourparlers à Six sur le désarmement nucléaire et ne rejetterait pas les discussions concernant l'enrichissement en uranium.
Le vice-ministre des Affaires étrangères de Russie, Aleksei Borodavkin, s'est rendu à Pyongyang le 11 mars. Il est également le chef représentant de la Russie dans les pourparlers à Six, regroupant aussi les États-Unis, le Japon, la Corée du Sud, la RPDC et la Chine.
AFP-Xinhua/VNA/CVN