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>>McDonald's a déposé son nom comme marque pour du café moulu et en grains
Confronté à une concurrence agressive sur le marché américain, le groupe, symbole très critiqué de la malbouffe, explique que sa décision est motivée par des raisons "éthiques".
"Nos clients veulent une nourriture qu'ils peuvent apprécier tout au long de la chaîne, de la ferme au restaurant", explique Mike Andres, patron de McDonald's aux États-Unis. "Cette décision est un pas pour combler cette attente", ajoute le responsable.
Les 14.000 restaurants américains devraient avoir intégré cette politique dans les deux ans, précise le géant du hamburger. Ils continueront toutefois à servir des poulets qui ont reçu des antibiotiques pour des besoins curatifs.
"Nous sommes heureux d'apprendre que McDonald's a enfin compris que le grand public ne veut plus manger de la nourriture provenant de fermes industrielles qui abusent des antibiotiques", salue Wenonah Hauter, responsable de l'ONG Food & Water Watch, tout en jugeant les mesures "insuffisantes".
"C'est la première grosse entreprise alimentaire à le faire. Ça va changer la donne ici aux États-Unis", affirme Laura Rogers de l'ONG The Pew Charitable Trusts.
L’élevage intensif des volailles et l'augmentation du nombre de maladies a poussé les éleveurs à utiliser un nombre croissant d’antibiotiques pour éviter que des germes par contamination ne détruisent les élevages. Cet usage intensif a créé chez les volailles des germes qui présentent une "antibiorésistance".
En conséquence, ONG et organisations de santé estiment que l'utilisation d'antibiotiques, qui permet aussi à la viande de grossir plus vite, diminuerait l'effet des médicaments sur les consommateurs quand ils ont besoin d'en prendre.
"McDonald's démontre qu'une entreprise peut être une alliée efficace pour s'assurer que les antibiotiques pouvant être utilisés chez les animaux n'affectent pas la santé humaine", se réjouit l'élue démocrate américaine Dianne Feinstein.
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Confronté à une concurrence agressive sur le marché américain, le groupe, symbole très critiqué de la malbouffe, explique que sa décision est motivée par des raisons "éthiques".
La chaîne de restauration rapide américaine McDonald's va arrêter de servir du poulet élevé aux antibiotiques dans ses restaurants aux États-Unis. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nos clients veulent une nourriture qu'ils peuvent apprécier tout au long de la chaîne, de la ferme au restaurant", explique Mike Andres, patron de McDonald's aux États-Unis. "Cette décision est un pas pour combler cette attente", ajoute le responsable.
Les 14.000 restaurants américains devraient avoir intégré cette politique dans les deux ans, précise le géant du hamburger. Ils continueront toutefois à servir des poulets qui ont reçu des antibiotiques pour des besoins curatifs.
"Nous sommes heureux d'apprendre que McDonald's a enfin compris que le grand public ne veut plus manger de la nourriture provenant de fermes industrielles qui abusent des antibiotiques", salue Wenonah Hauter, responsable de l'ONG Food & Water Watch, tout en jugeant les mesures "insuffisantes".
"C'est la première grosse entreprise alimentaire à le faire. Ça va changer la donne ici aux États-Unis", affirme Laura Rogers de l'ONG The Pew Charitable Trusts.
L’élevage intensif des volailles et l'augmentation du nombre de maladies a poussé les éleveurs à utiliser un nombre croissant d’antibiotiques pour éviter que des germes par contamination ne détruisent les élevages. Cet usage intensif a créé chez les volailles des germes qui présentent une "antibiorésistance".
En conséquence, ONG et organisations de santé estiment que l'utilisation d'antibiotiques, qui permet aussi à la viande de grossir plus vite, diminuerait l'effet des médicaments sur les consommateurs quand ils ont besoin d'en prendre.
"McDonald's démontre qu'une entreprise peut être une alliée efficace pour s'assurer que les antibiotiques pouvant être utilisés chez les animaux n'affectent pas la santé humaine", se réjouit l'élue démocrate américaine Dianne Feinstein.
AFP/VNA/CVN