>>Le Sénat américain approuve le projet sur la construction de l'oléoduc Keystone XL
Le président américain a opposé mardi 24 février son veto à la loi, votée par le Congrès à majorité républicaine, autorisant la construction de cet oléoduc conçu pour transporter du pétrole brut extrait des sables bitumineux de l'Alberta (Ouest du Canada), jusqu'au Nebraska (Centre des États-Unis) d'où il pourrait rejoindre les raffineries du golfe du Mexique via un réseau existant.
La Maison Blanche n'a donné aucune indication de calendrier pour sa décision sur le fond.
Ce veto a provoqué la colère des républicains qui ont dénoncé une décision "purement politique". Les adversaires de M. Obama, appuyés par le gouvernement canadien conservateur de Stephen Harper, vantent depuis plusieurs années le potentiel de création d'emplois du chantier et le renforcement de l'indépendance énergétique nord-américaine.
L'opérateur TransCanada a déposé en 2008 puis en 2012, une demande de construction de Keystone XL, qui servirait en fait de raccourci à l'oléoduc Keystone, et permettra d'augmenter de 40% la capacité de transport.
Les associations environnementales et nombre de démocrates jugent que ce projet va à l'encontre des efforts engagés dans la lutte contre le changement climatique et mettent en garde contre les risques de fuite posés par l'oléoduc.
Il s'agit du premier veto de M. Obama depuis que les républicains ont pris le contrôle total du Congrès en janvier et de son troisième seulement depuis son arrivée à la Maison Blanche en 2009.
Dans sa lettre au Sénat expliquant sa démarche, le président américain souligne que le Congrès a tenté, par cette loi, de "contourner" un processus de décision établi de longue date.
Les républicains ont annoncé leur volonté de demander un nouveau vote, mais il leur faudrait une majorité de deux tiers pour que le texte passe en dépit du véto présidentiel. Cette hypothèse, qui impliquerait le soutien de nombreux démocrates, apparaît hautement improbable.
Le président américain a opposé mardi 24 février son veto à la loi, votée par le Congrès à majorité républicaine, autorisant la construction de cet oléoduc conçu pour transporter du pétrole brut extrait des sables bitumineux de l'Alberta (Ouest du Canada), jusqu'au Nebraska (Centre des États-Unis) d'où il pourrait rejoindre les raffineries du golfe du Mexique via un réseau existant.
Le président américain Barack Obama, le 23 février à Washington. Photo : AFP/VNA/CVN |
La Maison Blanche n'a donné aucune indication de calendrier pour sa décision sur le fond.
Ce veto a provoqué la colère des républicains qui ont dénoncé une décision "purement politique". Les adversaires de M. Obama, appuyés par le gouvernement canadien conservateur de Stephen Harper, vantent depuis plusieurs années le potentiel de création d'emplois du chantier et le renforcement de l'indépendance énergétique nord-américaine.
L'opérateur TransCanada a déposé en 2008 puis en 2012, une demande de construction de Keystone XL, qui servirait en fait de raccourci à l'oléoduc Keystone, et permettra d'augmenter de 40% la capacité de transport.
Les associations environnementales et nombre de démocrates jugent que ce projet va à l'encontre des efforts engagés dans la lutte contre le changement climatique et mettent en garde contre les risques de fuite posés par l'oléoduc.
Il s'agit du premier veto de M. Obama depuis que les républicains ont pris le contrôle total du Congrès en janvier et de son troisième seulement depuis son arrivée à la Maison Blanche en 2009.
Dans sa lettre au Sénat expliquant sa démarche, le président américain souligne que le Congrès a tenté, par cette loi, de "contourner" un processus de décision établi de longue date.
Les républicains ont annoncé leur volonté de demander un nouveau vote, mais il leur faudrait une majorité de deux tiers pour que le texte passe en dépit du véto présidentiel. Cette hypothèse, qui impliquerait le soutien de nombreux démocrates, apparaît hautement improbable.
AFP/VNA/CVN