"Nous constatons avec regret que les Israéliens n'ont pas été en mesure d'accepter une prolongation du moratoire comme le demandaient l'UE, les États-Unis et le Quartette sur le Proche-Orient", a souligné la porte-parole, dans une déclaration envoyée à l'AFP.
"Notre position sur la colonisation est claire : elle est illégale au regard du droit international et constitue un obstacle à la paix", a-t-elle ajouté.
"Il est urgent de réaliser des progrès en vue de parvenir à une solution à deux États pour le conflit israélo-palestinien. Les négociations sur toutes les questions liées au statut final restent la première des priorité", a souligné la porte-parole.
Les États-Unis ont abandonné l'idée d'obtenir un gel de la colonisation israélienne en Cisjordanie afin de relancer les négociations au Proche-Orient et vont désormais essayer de parvenir à la paix en se concentrant sur les "problèmes centraux" du conflit.
Cette nouvelle approche devrait être discutée la semaine prochaine au département d'État à Washington, où négociateurs israéliens et palestiniens sont attendus, a confirmé le porte-parole du département d'État, Philip Crowley.
AFP/VNA/CVN