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Des habitants du camp de réfugiés d'El Fasher, au Darfour Nord, au Soudan. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Les rapports sur la création d’un gouvernement parallèle représentent une menace sérieuse pour l’unité nationale et le processus de paix au Soudan. "Cet acte risque de fragmenter le pays", souligne le document, ajoutant que cette initiative compromet les efforts en faveur d’une paix durable et met en péril l’avenir du pays.
L’Union africaine réaffirme qu’elle ne reconnaît comme autorités légitimes au Soudan que le Conseil souverain de transition et le gouvernement civil de transition récemment établi.
Selon le site soudanais Rakoba News, une coalition (comprenant, outre les FSR, plusieurs groupes armés et partis politiques) a proclamé la formation d’un Conseil présidentiel en tant qu’organe exécutif parallèle. Ce Conseil est dirigé par le commandant des FSR, Mohamed Hamdan Daglo, dit Hemeti, tandis que Mohamed Hassan al-Ta'ayshi a été nommé premier ministre d’un prétendu gouvernement de transition. Des gouverneurs ont également été désignés dans plusieurs États contrôlés par les FSR.
La situation au Soudan s’est aggravée en raison de désaccords entre le commandant de l’armée Abdel Fattah al-Burhan, qui dirige également le Conseil de souveraineté, et le commandant des Forces de soutien rapide, Mohamed Hamdan Dogolo (Hemiti). Le 15 avril 2023, des affrontements ont éclaté entre les deux entités mentionnées près d’une base militaire dans la ville de Merowe et à Khartoum, et se sont rapidement étendus à d'autres régions du Soudan. Le conflit a fait des milliers de morts et des dizaines de milliers de blessés, et plus de 13 millions de déplacés.
TASS/VNA/CVN