Cette idée vise à "offrir une nouvelle chance aux sans-emploi et ouvrir la voie à la création d'entreprises pour certains des groupes les plus défavorisés de l'Europe, dont les jeunes", souligne une version provisoire du document dont l'AFP a pris connaissance.
Ces 100 millions d'euros redéployés pourraient générer au final "500 millions d'euros" de fonds, grâce à un partenariat avec les institutions financières internationales, notamment la Banque européenne d'investissement (BEI), bras financier de l'Union européenne, juge Bruxelles.
Pour mieux intégrer les jeunes arrivant sur le marché du travail, Bruxelles recommande aussi le développement des stages en entreprises, malgré la crise, grâce à "des objectifs nationaux bien conçus".
Ainsi les pays de l'UE (avec l'aide du "Fonds social européen" qui apporte de l'aide à la formation) devraient s'assurer "qu'au moins 5 millions de jeunes européens puissent obtenir des stages de haute qualité d'ici à la fin 2010".
Les pays de l'UE doivent aussi agir pour éviter les départs prématurés du système scolaire afin d'aider les jeunes à acquérir des compétences clefs.
La Commission veut par ailleurs amender le fonctionnement des "fonds structurels européens", destinés à promouvoir le développement des régions les moins avancées ou des régions en crise.
En 2009 et 2010, les États bénéficiant de ces fonds auront la possibilité exceptionnelle de ne pas les abonder avec des aides équivalentes nationales, préconise Bruxelles. Ceci concerne prioritairement le Fonds social européen (FSE).
AFP/VNA/CVN