Les groupes automobiles mondiaux face à des échéances cruciales

Le paysage automobile mondial était en plein bouleversement le 27 mai avec les menaces de faillite pesant sur General Motors, les tractations difficiles pour trouver un repreneur pour sa filiale allemande Opel et la restructuration sous contrôle judiciaire de l'autre grand constructeur américain Chrysler.

Le sort d'Opel, la filiale européenne de GM, et de ses dizaines de milliers d'emplois, pourrait être déterminé lors d'une réunion au sommet entre le gouvernement allemand, certains États régionaux, des représentants de GM et du ministère des Finances américain qui a commencé à Berlin le 27 mai.

Une réunion des ministres de l'Économie ou de l'Industrie de l'UE est par ailleurs prévue cet après-midi "avec les pays européens intéressés et peut-être la direction de General Motors", a indiqué un diplomate sous couvert d'anonymat.

Une douzaine de pays de l'UE s'étaient déjà réunis à la mi-mars et avaient alors juré de "se coordonner" pour sauver ensemble les usines Opel en Europe, mais depuis, les pays européens abritant des sites de GM n'ont jamais affiché de stratégie commune.

Juridiquement, la voie est libre pour une séparation d'Opel et de sa maison-mère GM, cette dernière ayant transféré à sa filiale allemande ses usines et ses brevets en Europe, à l'exception de la marque suédoise Saab, a annoncé un porte-parole d'Opel le 27 mai.

Dans son offre de reprise, le constructeur italien propose de regrouper les activités européennes et sud-américaines de GM avec Chrysler dont il détient 20% du capital pour créer le deuxième groupe automobile mondial derrière le japonais Toyota.

Un troisième repreneur est également en lice : la holding RHJ Internationale. Son principal actionnaire est le fondateur du fonds américain Ripplewood, mais ce candidat est resté très discret et semble hors-jeu.

Un quatrième candidat venant de Chine se serait déclaré in extremis intéressé par Opel. Selon le journal allemand Die Welt, une entreprise chinoise, Beijing Automotive Industry Holding (BAIC), aurait fait part de son "intérêt pour Opel". Selon des sources financières, BAIC aurait déposé une offre formelle la semaine dernière.

Si Opel est repris, le sort de sa maison-mère est en revanche plus inquiétant après l'annonce mardi de l'échec de la restructuration de sa dette obligataire qui n'a pas recueilli l'accueil escompté auprès des créanciers.

AFP/VNA/CVN

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