"La situation économique est difficile, mais le rythme d'aggravation a ralenti", a indiqué le gouvernement dans sa note de conjoncture publiée chaque mois.
En avril, le gouvernement avait écrit que "la détérioration se poursuivait très rapidement". "Même si dans l'immédiat, la situation continue d'être difficile sur fond d'aggravation rapide des conditions de l'emploi, on peut espérer que les plans de relance anticrises soutiennent l'économie, alors qu'apparaissent des signes d'amélioration en provenance de l'étranger et que les stocks des entreprises ont baissé", a justifié le gouvernement.
Ce dernier estime que la chute des exportations et de la production industrielle est en passe d'être stoppée, ce qui laisse augurer le redémarrage d'un moteur important.
Toutefois, les recettes et bénéfices des entreprises restent sous pression, a souligné le pouvoir exécutif, ce qui oblige les sociétés à diminuer leurs investissements et grippe le deuxième moteur, celui de la demande intérieure.
À l'instar de la BoJ et du gouvernement, de nombreux économistes estiment que le plus dur moment de la crise au Japon est passé, voyant poindre quelques signes ténus d'amélioration sur le front industriel, notamment grâce aux commandes émanant de Chine.
AFP/VNA/CVN