"Je suis inquiet de l'augmentation des attaques contre des écoles et des hôpitaux", a estimé le secrétaire général dans son rapport annuel.
Le rapport décrit la situation des enfants dans 22 pays en conflit : Afghanistan, République Centrafricaine, Tchad, Colombie, Côte d'Ivoire, République démocratique du Congo, Haïti, Inde, Irak, Liban, Myanmar, Népal, Territoires occupes palestiniens/Israël, Pakistan, Philippines, Somalie, Sri Lanka, Soudan, frontière Sud de la Thaïlande, Ouganda et Yémen.
Sur ces 22 pays, les écoles et les hôpitaux de 15 d'entre eux ont fait l'objet d'attaque. La destruction de ces bâtiments semble être l'attaque la plus récurrente. Fait relativement nouveau, de nombreuses fermetures d'écoles et de centres de santé motivées par la menace et l'intimidation ont été relevées dans un nombre croissant de pays. Les écoles sont souvent utilisées pour le recrutement des enfants dans les groupes armés, souligne le rapport.
"Les écoles doivent être des endroits surs dédiés à l'apprentissage et au développement pour tous les enfants. Elles devraient rester des endroits en paix. Ceux qui attaquent les écoles et les hôpitaux doivent savoir qu'ils devront rendre des comptes", a pour sa part prévenu la représentante spéciale de l'ONU pour les enfants et les conflits armés, Radhika Coomaraswamy lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU, à New York.
XINHUA/VNA/CVN