Il a été décidé d' "améliorer la collecte et la mutualisation du renseignement" à propos des trafics internationaux de stupéfiants, a souligné Claude Guéant devant la presse.
À cet effet, les quatre plates-formes opérationnelles européennes devraient être reliées aux "centres régionaux d'échange d'informations établis en Afrique de l'Ouest, à Accra (Ghana) et à Dakar (Sénégal), en offrant à l'Amérique latine" d'en créer d'identiques sur ses territoires, a indiqué M. Guéant.
Il a également fait part de la volonté des participants d' "améliorer les capacités de réaction" des différents États avec, notamment, la formation de leurs forces de sécurité et l'identification des éventuelles faiblesses à corriger.
Les participants ont chargé l'Organisation des Nations unies de lutte contre la drogue (UNODC) du dossier visant à la création d'un "fonds fiduciaire international", comme l'a proposé lundi le président français Nicolas Sarkozy, a poursuivi M. Guéant.
Le chef de l'État français souhaite la création d'un fonds international de lutte contre le trafic de drogue sous contrôle de l'ONU, qui serait alimenté par les avoirs saisis des narcotrafiquants.
Par ailleurs, il faut "faciliter les interceptions maritimes (des bâtiments transportant la drogue), en simplifiant les cadres internationaux qui les régissent", a poursuivi Claude Guéant. Le G8 s'est prononcé pour la mise en place d' "accords bilatéraux ou régionaux".
Ce plan d'action doit être transmis aux chefs d'État et de gouvernement du G8 (États-Unis, Russie, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Canada, Italie, Japon), qui doivent se retrouver les 26 et 27 mai à Deauville, en Normandie (Ouest de la France).
AFP/VNA/CVN