L'ONU s'inquiète de la crise politique en Côte d'Ivoire

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exprimé à plusieurs reprises ses préoccupations sur l'impasse politique en Côte d'Ivoire, reconnaissant le chef de l'opposition Ouattara comme le président élu de ce pays ouest-africain après le second tour des élections présidentielles du 28 novembre.

Les membres du Conseil de sécurité de l'ONU "sont désireux de parler d’une seule voix" de la crise politique en Côte d'Ivoire post-élections, et le Conseil de sécurité devait se réunir hier pour discuter de la situation dans ce pays de l'Afrique de l'Ouest, a annoncé mardi l'ambassadrice des États-Unis à l'ONU, Susan Rice.

Mme Rice, qui assume la présidence du Conseil pour décembre, a tenu ces propos à l'issue des consultations à huis clos du Conseil de sécurité, lors desquelles un bilan de la situation leur a été présenté par le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Côte d'Ivoire, Choi Young-jin, qui s'exprimait depuis Abidjan par vidéoconférence.

Les Nations unies ont commencé à retirer quelque 500 personnels non essentiels de Côte d'Ivoire, alors que l'incertitude continue de régner concernant la suite des événements et que des centaines de personnes ont déjà fui le pays. "Nous avons eu des discussions et des consultations pendant presque cinq heures et demi sur la Côte d'Ivoire, débutant avec le bilan complet et détaillé du représentant spécial Choi sur la procédure qu'il a suivie pour certifier les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI)", a indiqué Mme Rice.

La CEDEAO reconnaît la victoire d'Ouattara

Choi Young-jin a déclaré mardi au Conseil de sécurité que le candidat à l'élection présidentielle ivoirienne Alassane Ouattara "resterait le vainqueur" même si toutes les plaintes du camp présidentiel étaient prises en compte M. Choi a également participé le 7 décembre à un sommet d'urgence tenu à Abuja, capitale du Nigeria, lors duquel la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) composée de 15 pays membres a pris la décision de suspendre la Côte d'Ivoire en raison de la crise post-électorale. "La CEDEAO condamne toute tentative d'usurper la volonté populaire des habitants de la Côte d'Ivoire, et appelle tous les dirigeants à accepter les résultats déclarés par la CEI", a indiqué le communiqué publié samedi dernier par la CEDEAO.

Par ailleurs, le secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, a appelé tous les acteurs politiques ivoiriens à reconnaître les résultats du second tour des élections présidentielles, proclamés par la CEI et certifiés par la Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (ONUCI). Dans le communiqué publié lundi dernier par l'OIF, M. Diouf a également condamné fermement tout recours à la violence et tout acte remettant en cause le choix souverain du peuple ivoirien.

XINHUA/VNA/CVN

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