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Le siège de l'OMS à Genève en Suisse. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"Nous sommes en négociations avec les États-Unis et je ne parlerais pas de marchandage en coulisses. C’est un dialogue sincère et constructif. Nous espérons que les États-Unis reviendront sur leur position parce qu’il ne s'agit pas seulement du soutien financier, mais aussi du potentiel d'experts."
Il a rappelé que Washington était jusqu’ici le plus grand donateur de l’OMS et couvrait presque le cinquième du budget total de l’organisation. "Ce qui fait que l'intention des États-Unis de quitter l'organisation aura évidemment un impact négatif sur la capacité de celle-ci à matérialiser des programmes dans le monde, dont de nombreux, comme la vaccination, la lutte contre la tuberculose, le paludisme, la polio et le VIH, sont d’ores et déjà menacés. Cela étant, nous déplorons la décision américaine, car les groupes les plus vulnérables de la population seront les premiers à en souffrir", a-t-il ajouté.
"Il est évident que l’OMS ne cessera pas d’exister, elle continuera son activité, bien que dans le contexte d’un financement limité", a encore noté Batyr Berdyklytchev.
Il a souligné toutefois que "ces changements n’avaient pas pour l’instant de retombées directes et immédiates sur les activités du bureau de l’OMS en Russie", mais que l’organisation procédait à une redéfinition des priorités et à une révision de l’organigramme en vue de "se concentrer sur le mandat de l'OMS et de poursuivre les activités malgré un financement limité".
TASS/VNA/CVN