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Depuis le début de l'année 2024, plus de 8,4 millions de cas de paludisme ont été signalés dans l'ensemble de l'Ethiopie. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Le paludisme reste un risque pour la santé publique en Ethiopie, (atteignant) des proportions épidémiques avec une moyenne de plus de 300.000 cas de paludisme signalés chaque semaine dans l'ensemble du pays", a rapporté l'OMS dans un bulletin d'information de cluster sanitaire en Ethiopie publié lundi 23 décembre.
Depuis le début de l'année 2024, plus de 8,4 millions de cas de paludisme ont été signalés dans l'ensemble du pays, ce qui représente le nombre de cas en un an le plus élevé à ce jour.
Observant que "presque chaque district" de ce pays d'Afrique de l'Est a enregistré au moins un cas, l'OMS observe que de nombreux districts ont dépassé le seuil marquant une situation épidémique.
Le paludisme est endémique en Ethiopie avec une prévalence particulièrement élevée dans les régions situées à moins de 2.000 mètres d'altitude, ce qui couvre les trois quarts des terres émergées du pays, et 69% de la population nationale réside dans ces zones exposées à un risque d'infection.
Les pics de paludisme surviennent généralement entre septembre et décembre, après la saison des pluies principale du pays, et entre avril et mai après la saison des pluies secondaire.
L'organisation médicale caritative internationale Médecins sans frontières (MSF) a récemment mis en garde qu'une réponse "urgente et ciblée" était nécessaire pour contrôler l'épidémie de paludisme actuelle en Ethiopie.
Compte tenu des changements des cycles saisonniers et des déplacements de population, il est essentiel de donner la priorité à la préparation dans les zones à haut risque et dans les communautés vulnérables pour donner un maximum d'impact à son action, a indiqué MSF.
Xinhua/VNA/CVN