>>Les négociations sur le nucléaire iranien grippées, possible prolongation
La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini (gauche), et le secrétaire d'État américain John Kerry à la table des négociations dans l'Hôtel Palais Coburg de Vienne le 7 juillet |
Les discussions avec le groupe 5+1 (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) "sont entrées dans une période sensible et la République islamique d'Iran se prépare à l'après-négociations et à l'après-sanctions", a-t-il déclaré avant son départ pour la Russie où il doit participer le 10 juillet à un sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), cité par la télévision d'État.
L'OCS, où l'Iran a un statut d'observateur avec l'objectif d'intégrer cette institution, regroupe la Chine, la Russie et les pays d'Asie centrale.
Les négociations nucléaires devraient être au menu des discussions car deux pays du 5+1 - Chine et Russie - participeront à ce sommet à Oufa, à 1.100 km à l'est de Moscou, a souligné le dirigeant iranien qui doit avoir un entretien le 9 juillet avec le président russe Vladimir Poutine.
Les discussions finales de Vienne se tiennent dans un contexte tendu en raison de la complexité du dossier, qui doit garantir la nature pacifique du programme nucléaire de Téhéran en échange de la levée des sanctions économiques internationales qui frappent le pays depuis 2006.
Déjà allongées à deux reprises, les négociations - qui devaient initialement se conclure au 30 juin, puis au 7 juillet - ne devraient cette fois-ci plus bénéficier de nouveau sursis au-delà du 10 juillet, ont signalé des diplomates proches des négociations.