En Inde, le niveau des infrastructures passablement délabrées est considéré par les économistes comme le principal obstacle à une croissance plus large qui pourrait réduire l'écart avec la Chine, son principal rival économique.
Le pays de près de 1,2 milliard d'habitants devra dépenser environ mille milliards de dollars pour améliorer, entre autres, les autoroutes, les ports, les aéroports et les usines électriques entre 2011/2012 et 2016/2017 et atteindre 10% de croissance, a estimé M. Singh lors d'une conférence économique.
Lors du précédent programme économique, le gouvernement avait prévu d'allouer 500 milliards de dollars au secteur des infrastructures pour la période 2007-2011/2012.
"Pour éliminer la pauvreté et offrir du travail à la population jeune dans un futur proche, nous devons accélérer le rythme de la croissance économique à environ 10% par an", a déclaré le Premier ministre.
L'économie de la 3e puissance d'Asie devrait croître de 7,2% pour l'année budgétaire en cours s'achevant le 31 mars, et de 8,5% l'an prochain. Le gouvernement espère retrouver l'année suivante le niveau d'avant la crise financière mondiale, de l'ordre de 9%.
Manmohan Singh a par ailleurs lancé un appel au secteur privé, indiquant espérer compter sur des fonds privés pour aider au développement des infrastructures.
AFP/VNA/CVN