>>La sonde Dawn en orbite autour de Cérès, plus petite planète naine du système solaire
Image de Jupiter diffusée par la NASA le 23 octobre 2000. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Jupiter aurait détruit sur son passage une première génération de ces grandes planètes rocheuses similaires à la nôtre, avant de voir son orbite se stabiliser, selon un article paru lundi 23 mars dans les Comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).
Cette théorie pourrait expliquer pourquoi notre système solaire est très différent des centaines d'autres systèmes planétaires découverts ces dernières années.
"Nous pouvons désormais regarder notre système solaire dans le contexte de tous ces autres systèmes stellaires et constater que l'une des caractéristiques les plus intéressantes est l'absence de planète à l'intérieur de l'orbite de Mercure", la plus proche du soleil, relève Gregory Laughlin, professeur d'astrophysique à l'Université de Californie à Santa Cruz, co-auteur de cette étude.
"Le système planétaire standard de la Voie Lactée est apparemment formé d'un groupe de 'super-Terres'" dont l'orbite est très proche de leur étoile", poursuit l'astrophysicien pour qui "notre système solaire paraît être de plus en plus une bizarrerie".
Au moment de la formation de Jupiter et de Saturne, il est possible que des planètes rocheuses dotées d'une atmosphère très épaisse se soient formées près du soleil à partir d'un disque de gaz et de poussière pour devenir des "super-Terres" typiques. C'est le cas d'un très grand nombre d'exoplanètes découvertes en orbite autour d'étoiles ces dix dernières années.
AFP/VNA/CVN