L'éléphant d'Afrique menacé à court terme par le trafic d'ivoire

Si de très énergiques mesures ne sont pas prises immédiatement, l'éléphant d'Afrique pourrait à court terme disparaître à l'état sauvage, victime du braconnage pour l'ivoire, ont averti des experts réunis lundi 23 mars au Botswana pour tenter de sauver cet emblématique géant.

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"Dans cinq ans, il sera peut-être trop tard pour sauver cet animal magnifique", a déclaré, devant des délégués d'une vingtaine d'ONG et d'autant de gouvernements, Dune Ives, chercheuse à la fondation philanthropique Vulcan du milliardaire américain Paul Allen, venue présenter les résultats des derniers recensements d'éléphants.

Un garde de sécurité aux côtés de 15 tonnes d'ivoire d'éléphant brûlés au sein du Parc national de Nairobi au Kenya, le 3 mars.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Cette espèce, a-t-elle martelé, risque l'extinction dans le courant de notre vie si la tendance n'est pas inversée. (...) D'ici une à deux décennies".

Comme pour illustrer ses propos, le Parc national de la Garamba, dans le Nord-Est de la République démocratique du Congo, a annoncé lundi 23 mars que trente éléphants y avaient été abattus en à peine deux semaines.

Le comptage des éléphants sur un continent gigantesque n'est pas une science exacte, mais il restait 470.000 individus à l'état sauvage en 2013, selon les chiffres présentés à la conférence de Kasane. Contre 550.000 en 2006.

Au rythme de 25 à 30.000 animaux abattus par an, la mortalité surpasse désormais le taux de natalité de cet animal, qui n'a qu'un petit à la fois, après une gestation de 21 mois.

AFP/VNA/CVN

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