"S'agissant du Conseil de sécurité et de la demande d'adhésion de la Palestine sur les frontières de 1967 avec Jérusalem pour capitale, nous confirmons la démarche palestinienne", a déclaré M. Abbas au sous-secrétaire d'État aux Affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman, reçu à Ramallah.
"Le but de cette initiative est de conforter la solution à deux États sur les frontières de 1967 et non pas d'isoler ou de délégitimer Israël", a assuré M. Abbas, selon un communiqué de son bureau.
"La direction palestinienne a engagé une série de contacts et de consultations arabes et internationales et continue à les évaluer afin de mobiliser davantage de voix internationalement en faveur de l'adhésion de l'État de Palestine à l'ONU via le Conseil de sécurité", a déclaré Nimr Hammad, conseiller politique de M. Abbas.
M. Abbas a de nouveau exigé pour reprendre les négociations avec Israël "l'arrêt de la colonisation et l'acceptation du principe de deux États", ajoutant qu'il s'agissait "non pas de conditions palestiniennes mais d'obligations du gouvernement israélien", selon le communiqué.
Selon des experts, les dirigeants palestiniens s'abstiendront vraisemblablement de demander un vote au Conseil de sécurité tant qu'ils n'auront pas l'assurance d'obtenir les 9 voix sur 15 nécessaires à leur candidature, qui contraindrait les États-Unis à y opposer leur veto.
Israël et les États-Unis s'opposent à la demande d'adhésion déposée le 23 septembre par M. Abbas, estimant qu'un Etat palestinien ne peut être le résultat que d'un accord de paix israélo-palestinien, inenvisageable à brève échéance en l'absence de négociations depuis plus d'un an.
AFP/VNA/CVN