"Les investissements dans de nouveaux projets énergétiques et de nouvelles technologies sont aujourd'hui différés ou annulés à cause des incertitudes pesant sur les marchés financiers et de la réduction de la demande", note le ministère italien dans le document de présentation de cette réunion des ministres des pays les plus industrialisés (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Russie).
"Lorsque la crise sera terminée, il existe le risque d'une offre insuffisante d'énergie et donc de prix élevés et instables", poursuit le ministère.
Passés d'un record absolu de 147,50 dollars en juillet dernier à 32,40 dollars en décembre, les cours du pétrole se sont graduellement raffermis depuis le début de l'année et viennent de repasser la barre des 60 dollars. Les ministres de l'Énergie, ou leurs représentants, de 15 pays parmi lesquels de grandes puissances émergentes et des pays producteurs (Brésil, Chine, Inde, Mexique, Afrique du Sud, Égypte, Corée du Sud, Arabie Saoudite, Algérie, Australie, Indonésie, Libye, Nigeria, Rwanda, Turquie) ont été invités à cette réunion.
Au total, les 23 pays représentent plus de 80% de la demande et de l'offre d'énergie dans le monde, assure le ministère italien.
Le commissaire européen à l'Énergie, Andris Piebalgs, ainsi que des représentants d'institutions internationales (Agence internationale de l'énergie, FMI, Banque mondiale) sont également présents.
Les ministres, qui ont entamé ce rendez-vous vers 10h00 (08h00 GMT) par des débats avec des chefs d'entreprises du secteur, parleront également d'efficience énergétique et de réduction de la "pauvreté énergétique". Sur ce dernier sujet, ils discuteront d'un plan d'action pour électrifier les zones rurales en Afrique.
AFP/VNA/CVN