Cette réunion, qui devait débuter vers 14h00 locales (12h00 GMT) et s'achever en fin d'après-midi par une conférence de presse. À ce sommet ont participé le Premier ministre chinois, Wen Jiabao, le président tchèque, Vaclav Klaus, le président de la Commission euro-péenne, José Manuel Barroso, la commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, et la commissaire européenne au Commerce, Catherine Ashton. Le sommet annuel est un mécanisme con- sultatif politique de haut niveau entre la Chine et l'UE.
Lors de ce sommet à Prague, les 2 parties doivent signer une série de documents importants sur la coopération, a révélé un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
L'heure étant aux retrouvailles, les 2 parties devraient s'efforcer d'éviter les sujets qui fâchent, en se concentrant sur les dossiers économiques : un cinquième des exportations chinoises vont vers l'UE, et 15% de celles de l'UE vont vers la Chine, avec toutefois un énorme déficit commercial aux dépens de l'Europe (169 milliards d'euros en 2008).
Pékin presse l'UE de lui accorder le statut d'économie de marché, ce qui lui permettrait d'être moins exposée aux taxes antidumping. Et proteste contre les limites fixées aux exportations technologiques européennes. "Nous voudrions travailler avec l'UE et saisir l'occasion de promouvoir ensemble notre partenariat stratégique", a dit le 19 mai le porte-parole du minis-tère chinois des Affaires étrangères, Ma Zhaoxu.
En 1975, la Chine a établi des relations diplomatiques avec la Communauté économique européenne, une institution de la Communauté européenne (ancêtre de l'UE). Pékin et Bruxelles ont transformé leurs relations en un partenariat stratégique global en 2003. Jusqu'à ce jour, les 2 parties ont mis en place une cinquantaine de mécanismes de consultation et de dialogue couvrant les domaines politique, commercial, scientifique, énergétique et environnemental. Le 1er Sommet entre la Chine et l'UE a été lancé en 1998 à Londres en Grande-Bretagne.
XINHUA-AFP/VNA/CVN