Cinq Britanniques, 3 Belges et un Grec ont cessé le 19 mai de s'alimenter après le refus des autorités égyptiennes de les laisser pénétrer à Gaza, a indiqué Sonia Robbins.
"Certains d'entre nous se trouvent ici depuis 50 jours. Nous continuons d'avoir des refus pour différentes raisons (...) Rester assis ici ne suffisait pas, donc on a décidé de se mettre en grève de la faim", a-t-elle ajouté.
Les 9 personnes, 5 travailleurs humanitaires, 3 médecins et une infirmière, sont assis en face du terminal de Rafah, a-t-elle précisé.
Mme Robbins, un chirurgien britannique, travaille pour Mercy Malaysia, une ONG qui aide à fournir de l'aide médicale aux populations vulnérables à travers le monde.
D'autres personnes du groupe font partie de Palestine International Medical Aid (PIMA), basé en Grande-Bretagne.
"Que les autorités égyptiennes ne les autorisent pas à entrer malgré tous (leurs) discours à propos de l'aide humanitaire pour (...) Gaza, cela dépasse l'entendement", a indiqué le directeur de PIMA, Ahmed Almari, sur le site de l'organisation, appelant le gouvernement égyptien à revenir sur sa décision.
Unique porte de sortie pour les Palestiniens de Gaza qui ne soit pas contrôlée par Israël, le passage de Rafah est fermé quasiment en permanence depuis l'enlèvement en juin 2006 d'un soldat israélien par des groupes armés palestiniens.
Le terminal a été rouvert à diverses reprises ces derniers mois pour permettre le transfert d'une aide humanitaire à la bande de Gaza, dévastée par une offensive militaire meurtrière d'Israël du 27 décembre au 18 janvier.
AFP/VNA/CVN