S'adressant à un sous-comité du Sénat chargé de superviser le fonds du département d'État, Mme Clinton a déclaré : "Notre objectif est de persuader le régime iranien qu'il perdra en fait sa sécurité s'il poursuit son programme d'armements nucléaires". "Un Iran nucléaire armé d'un système d'armement livrable risquera de provoquer une course aux armements au Moyen-Orient et dans la région plus largement. Cela ne sera pas dans l'intérêt de la sécurité iranienne", a-t-elle souligné.
L'Iran a repris son enrichissement d'uranium début 2006, et il a depuis refusé de suspendre ses activités nucléaires en dépit de 3 résolutions de sanctions adoptées par le Conseil de sécurité de l'ONU.
Mercredi, un test de missile iranien confortait de nouveau les inquiétudes de Washington. Les États-Unis ont confirmé mercredi que Téhéran avait lancé avec succès un missile de moyenne portée. Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a confirmé le tir annoncé plus tôt par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad. "Selon les informations que j'ai lues, le test a été un succès, le missile aura un rayon d'action d'environ 2.000 à 2.500 km", a-t-il déclaré lors d'une audition au Congrès.
La Maison Blanche a indiqué que les efforts iraniens pour se doter de missiles balistiques et leurs programmes nucléaires continuaient de préoccuper Barack Obama. Le président américain "s'inquiète des programmes iraniens de développement de missiles et de leur volonté de se doter de technologies et d'armements nucléaires", a déclaré son porte-parole Robert Gibbs.
XINHUA-AFP/VNA/CVN