>> Washington et Moscou vont entamer des négociations sur l'Ukraine
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| Le président Donald Trump s'exprime dans la salle Roosevelt de la Maison Blanche à Washington, le 3 mars. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
La pause, que M. Trump a ordonné au secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, d'exécuter, restera en vigueur jusqu'à ce que le président détermine que les dirigeants ukrainiens "démontrent un engagement de bonne foi en faveur de la paix" avec la Russie, a déclaré un haut responsable du ministère de la Défense.
L'envoi de tout l'équipement militaire américain qui ne se trouve pas actuellement en Ukraine sera mis en pause, y compris les armes en transit à bord d'avions et de navires ou en attente dans des zones de transit en Pologne.
Cette décision intervient après que la rencontre entre M. Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky s'est transformée vendredi 28 février en une vive altercation à la Maison Blanche, entraînant l'annulation d'un accord bilatéral prévu sur les minerais.
Le projet d'accord, comme l'ont rapporté les médias américains, prévoyait la création d'un fonds détenu conjointement par l'Ukraine et les États-Unis, auquel l'Ukraine verserait 50% de ses revenus provenant de la monétisation future des ressources naturelles, y compris les minéraux essentiels, le pétrole et le gaz.
Plus tôt dans la journée de lundi 3 mars, M. Trump a écrit dans un message publié sur Truth Social que les États-Unis ne "toléreront pas" ce qu'il perçoit comme "l'hésitation" du président ukrainien à conclure un accord de paix avec la Russie sous l'égide des États-Unis.
"C'est la pire déclaration que M. Zelensky aurait pu faire", a déclaré M. Trump dans ce message, qui contient un lien vers une dépêche de l'Associated Press citant le président ukrainien, dans laquelle il a estimé dimanche 2 mars que la fin du conflit entre l'Ukraine et la Russie "est encore très, très éloignée".
Mais M. Trump a également laissé entendre lundi 3 mars qu'un accord visant à ouvrir les minerais ukrainiens aux investissements américains était toujours sur la table, malgré sa contrariété à l'égard de Kiev.
Xinhua/VNA/CVN
