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| Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. |
| Photo : Kyodo/VNA/CVN |
M. Guterres a déclaré lors d'une conférence de presse qu'il était profondément préoccupé par les informations reçues au cours des dernières 48 heures par les entités de l'ONU et les ONG d'aide concernant les coupes sombres dans les financements américains.
"Ces réductions ont un impact sur un large éventail de programmes essentiels. Qu'il s'agisse d'aide humanitaire vitale ou de soutien aux communautés vulnérables qui se remettent d'une guerre ou d'une catastrophe naturelle, de développement ou de lutte contre le terrorisme et le trafic de stupéfiants", a-t-il dit. "Les conséquences seront particulièrement dévastatrices pour les populations vulnérables du monde entier".
Outre les pays les plus durement touchés, notamment l'Afghanistan, la Syrie, le Soudan du Sud et l'Ukraine, l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime sera contraint de mettre un terme à un grand nombre de ses programmes de lutte contre les stupéfiants, notamment celui qui vise à combattre la crise du fentanyl, et de réduire considérablement ses activités de lutte contre la traite des êtres humains, a dit M. Guterres à la presse.
"En procédant à ces réductions, le monde sera en moins bonne santé, moins sûr et moins prospère", a déclaré le chef de l'ONU, avertissant que la réduction du rôle et de l'influence humanitaires des États-Unis "ira à l'encontre des intérêts américains dans le monde".
M. Guterres a exprimé l'espoir que Washington puisse revenir sur ces décisions sur la base d'un examen plus approfondi.
Le département d'État américain a annoncé mercredi 26 février qu'il avait réduit la quasi-totalité des contrats d'aide pluriannuels après une pause générale dans l'aide étrangère existante le mois dernier.
Xinhua/VNA/CVN
