>>Europe : la reconnaissance de l'État palestinien débattue à l'Assemblée
>> Le Congrès espagnol vote en faveur de la reconnaissance de l'État palestinien
Des députés français applaudissent après le vote de la résolution sur la reconnaissance d'un État palestinien à l'Assemblée nationale, le 2 décembre à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki a aussitôt "remercié le Parlement et le peuple français" alors que l'ambassade d'Israël en France a jugé qu'il allait "éloigner les possibilités d'arriver à un accord" de paix.
Dans le sillage de leurs homologues britanniques et espagnols, les députés français ont "invité", par une majorité de 339 voix contre 151, leur gouvernement à reconnaître officiellement l'État palestinien "en vue d'obtenir un règlement définitif du conflit".
La quasi-totalité des socialistes, l'ensemble des écologistes et du Front de gauche, les deux-tiers des radicaux de gauche et une poignée d'UMP (9) et d'UDI (4) ont voté pour le texte, tandis que la grande majorité de l'UMP et la moitié de l'UDI ont voté contre. Seize députés se sont abstenus, dont les deux FN, alors que 48 UMP, 8 UDI et 6 radicaux de gauche n'ont pas pris part au vote.
La résolution avait été débattue vendredi 28 décembre à l'Assemblée, et le Sénat se prononcera sur un texte similaire le 11 décembre.
L'initiative socialiste, si elle ne lie pas le gouvernement, s'inscrit cependant dans un mouvement global en Europe considérant la reconnaissance comme un moyen de faire pression pour relancer un processus de paix moribond et sauver la solution des deux États.
AFP/VNA/CVN