>>UE : Juncker annonce un plan d'investissements de 315 milliards d'euros
"Nous voulons (...) non seulement l'approuver, le compléter", mais aussi "l'amplifier dans son volume et l'accélérer dans son calendrier", a déclaré le chef de l'État français, estimant que ce plan était une "étape importante" pour restaurer la croissance et l'emploi en Europe.
Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy (gauche) reçu à l'Elysée par le président français François Hollande, le 1er décembre à Paris. |
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"Si nous sommes aussi efficaces pour la croissance que nous l'avons été pour la stabilité financière, pour l'union bancaire et les réformes structurelles, je ne doute pas que la croissance sera au rendez-vous", a-t-il fait valoir, appelant à "y mettre la même volonté".
"Le plan Juncker est un pas en avant important", a estimé de la même manière le chef du gouvernement espagnol, ajoutant que "l'Espagne va le soutenir", mais qu'il faut agir "rapidement". "C'est ce que nous allons dire lors du prochain Conseil européen" de la mi-décembre, a souligné Mariano Rajoy.
"Les interconnexions électriques et de gaz (entre la France et l'Espagne) sont importantes, et nous nous sommes mis d'accord sur le fait que nous allons demander des financements au titre du plan Juncker", a-t-il ajouté.
Ils "seront éligibles au plan Juncker" et pourront donc "être financés de manière rapide et exceptionnelle", a également assuré François Hollande.
Isolée des réseaux européens, la péninsule ibérique espère financer la construction de ces interconnexions par le biais du plan Juncker. Elles visent à désenclaver les réseaux espagnols, parer les pics de consommation ou encore concourir à l'indépendance énergétique de l'UE.
La seule ligne électrique à très haute tension qui doit être mise en service début 2015 entre Baixas (Pyrénées-Orientales) et Santa Llogaia (Catalogne) permettra de doubler la capacité d'échanges d'électricité qui sera portée à 2.800 mégawatts, l'équivalent de la production d'une centrale nucléaire EPR.
AFP/VNA/CVN