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Entre le 28 novembre et le 1er décembre, les avions et les drones de la coalition ont notamment ciblé en Syrie des combattants de l'EI assiégeant la ville de Kobané (Nord) et les quartiers généraux de l'EI à Raqa (Nord).
Un mirage français décolle d'une base en Jordanie le 28 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À Raqa, les frappes ont touché un char, 14 autres véhicules, une base jihadiste et ce que l'armée américaine décrit comme une garnison utilisant du matériel électronique de guerre, ainsi qu'un "système de brouillage" électronique, a précisé le commandement américain chargé de la région (Centcom) dans un communiqué.
Kobané, ville située à la frontière entre la Syrie et la Turquie, est le théâtre d'intenses combats entre les combattants kurdes et les jihadistes de l'EI.
La ville a été l'objet de 17 des 27 frappes conduites en Syrie pendant ces quatre jours, qui ont détruit sept unités de l'EI, deux bâtiments, trois chars et quatre véhicules, selon l'armée américaine.
Une autre frappe a ciblé en Syrie le groupe Khorassan, un réseau d'anciens combattants d'Al-Qaïda basé près d'Alep (nord-ouest) qui, selon Washington, fomente des attentats contre les pays occidentaux.
En Irak, 28 frappes ont touché des véhicules de l'EI, des équipements d'artillerie, des bases et des positions de combat près des villes de Mossoul, Tal Afar (nord), Hit (centre), Tikrit (à 190 km au nord de Bagdad) et Ramadi (à 130 km à l'ouest de Bagdad). En Syrie, les frappes conduites par les États-Unis ont été aussi menées par des avions du Bahreïn, de Jordanie, d'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis. En Irak, l'Australie, la Belgique, le Royaume-uni, le Canada, le Danemark, la France et les Pays-Bas ont aussi participé aux frappes.
AFP/VNA/CVN