La température moyenne de la dernière décennie (2002-11), "supérieure de 0,46 °C à la moyenne à long terme," est la plus élevée jamais constatée, à égalité avec la décennie 2001-2010, a indiqué l'agence de l'ONU spécialisée sur les données météo, dans un document présenté à Durban (Afrique du Sud).
Après une année 2010 record, l'année 2011 est à ce stade la "dixième plus chaude à l'échelle du globe" depuis le début des relevés en 1850, mais surtout la plus chaude en relation avec un épisode La Nina, un phénomène cyclique qui s'accompagne de températures généralement plus fraîches, a-t-elle précisé.
Autre indice du réchauffement en cours : la banquise Arctique a connu sa deuxième plus faible étendue mais son plus faible volume jamais observé. "Notre science est fiable et démontre sans ambiguïté que le climat mondial se réchauffe et que ce réchauffement est dû aux activités humaines", a souligné dans un communiqué le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud.
L'OMM a présenté simultanément une version provisoire de sa Déclaration annuelle, attendue pour début 2012, à la fois à Genève, où elle est basée, et à Durban (Afrique du Sud), où se tient depuis lundi la conférence annuelle de l'ONU sur le changement climatique en présence de quelque 190 pays.
Sur la période janvier-octobre 2011, le thermomètre de la planète affiche une "anomalie positive estimée à 0,41°C par rapport à la moyenne annuelle de 14,00°C pour la période 1961-1990", a indiqué l'OMM.
AFP/VNA/CVN