L'équipe de "Bocuse d'Or Vietnam", Dô Chi Công au 2e à droite. |
Photo : CTV/CVN |
Riche de ses 18 années d’expérience dans les cuisines du Sofitel Legend Metropole (où il est actuellement chef de partie), Dô Chi Công l’a emporté face à ses 11 autres adversaires des restaurants et hôtels de prestige lors du «Bocuse d’or Vietnam», à Nha Trang en juin 2011.
Depuis un mois, avec l’aide de son entraîneur André Bosia, son assistante Ta Thi Hà Ly et du président de Bocuse d’or Vietnam, Didier Corlou, Dô Chi Công donne tout pour être fin prêt le jour J. Il est fier de représenter le Vietnam à une telle compétition pour propager la culture culinaire de son pays à travers le monde. En introduisant des épices typiquement vietnamiennes, épices utilisées par les ethnies minoritaires du Nord-Ouest incluses, Dô Chi Công souhaite démontrer sa créativité en combinant harmonieusement cuisine vietnamienne et européenne.
Mais la partie sera compliquée, puisque des représentants de pays dont la gastronomie rayonne à travers le monde - on pense à la Chine, au Japon et à l’Indonésie notamment - défendront chèrement leur peau le 13 juin à Shanghai lors de la grande finale. Pour rendre leur verdict, le jury se basera non seulement sur les critères culinaires à proprement parler (saveur, décoration, originalité du plat, etc.), mais aussi sur les techniques et le sens de l’organisation du chef. Le groupe mené par Dô Chi Công a décidé de choisir le cốm (le riz gluant jeune), une spécialité du Vietnam pour impressionner les jurys.
Selon Didier Corlou, «Bocuse d’or Asie» donne l’occasion aux chefs cuistots asiatiques d’ouvrir les yeux sur les autres cuisines du monde et, pourquoi pas, de s’en inspirer.
Créé en 1987 par le grand chef français Paul Bocuse, le «Bocuse d’Or» est un concours gastronomique renommé mondialement organisé tous les deux ans pour sélectionner et honorer les meilleures toques de la planète.
Nguyên Anh Tu/CVN