"Ce qui a été réalisé aujourd'hui est encore loin des potentialités", a affirmé le vice-président devant un parterre de responsables réunis à Ciego de Avila, grande ville agricole et industrielle du centre de l'île, choisie cette année pour accueillir les festivités de la fête nationale. "Nous ne pouvons pas nous sentir satisfaits tant que tous les travailleurs et les dirigeants administratifs n'auront pas rejoint le combat pour l'efficacité économique", a-t-il poursuivi devant le président Raul Castro qui n'est pas intervenu à la tribune et a laissé son vice-président prononcer le discours de clôture de la célébration officielle du 26 juillet.
Il faut lutter contre "l'indiscipline sociale et dans le travail, les défaillances comptables, le gaspillage des ressources, les attitudes bureaucratiques de routine et d'indolence, et contre des procédures absurdes qui n'ont rien à voir avec le socialisme", a poursuivi José Ramon Machado Ventura. "Il faut rompre définitivement avec la mentalité d'inertie", a-t-il poursuivi en soulignant particulièrement la nécessité d'accroître la production agricole et le besoin de soutenir le développement du secteur privé.
"Au peuple, nous disons clairement qu'il peut être sûr que nous avançons lentement mais sûrement, qu'on travaille systématiquement, selon les lignes qui ont été tracées", a assuré Machado Ventura.
"Il ne s'agit pas de trouver des remèdes temporaires, ni d'improviser, mais bien de trouver des solutions définitives à de vieux problèmes, en gardant les pieds sur terre et les oreilles à l'écoute du pays", a poursuivi José Ramon Machado Ventura en soulignant notamment le besoin de développer la production agricole. Mais, "la seule chose qui ne changera jamais, c'est notre décision de construire et défendre le socialisme", a-t-il conclu.
Le parlement cubain, qui se réunit deux fois par an pendant quelques jours, doit étudier le 1er août l'avancée des réformes économiques dont un panorama devrait être présenté par le président Raul Castro.
Le 26 juillet célèbre l'attaque en 1953 par Fidel Castro et ses partisans de la caserne de la Moncada, à Santiago de Cuba, dans le Sud du pays, qui avait marqué le début de la lutte armée qui devait déboucher en janvier 1959 sur sa prise du pouvoir à Cuba.
AFP/VNA/CVN