"Le président a souligné l'importance du caractère pacifique dans la poursuite du programme nucléaire iranien", a déclaré le conseiller diplomatique du chef de l'État russe, Sergueï Prikhodko.
Les présidents ont discuté de plusieurs problèmes d'intérêt commun, notamment des relations bilatérales et du programme nucléaire iranien, en marge du sommet caspien de Bakou.
La conversation entre MM. Medvedev et Ahmadinejad était "très ouverte. Aucune question fâcheuse n'a été évitée, ni de notre côté, ni de celui de nos collègues" iraniens, a ajouté M. Prikhodko. "Les questions sur l'indispensable développement des relations avec l'Iran ont été abordées", a-t-il ajouté, en évoquant notamment les échanges commerciaux.
La Russie veut poursuivre sa coopération avec la République islamique dans les domaines qui ne tombent pas sous le coup des sanctions de l'ONU, a-t-il poursuivi.
Les Russes ont notamment construit la première centrale nucléaire de l'Iran lancée fin août à Bouchehr, dans le Sud du pays.
Mercredi, M. Ahmadinejad a déclaré que son pays était prêt à s'asseoir à la table des négociations avec les autres pays pour discuter du nucléaire. "L'Iran reste prêt à aider à résoudre ce conflit. Notre proposition tient toujours", a déclaré M. Ahmadinejad après sa rencontre avec le président azéri Ilham Aliyev à Bakou.
L'Iran affirme que son programme nucléaire n'a que des fins civiles et pacifiques, alors que les pays occidentaux pensent que la République islamique tente de développer des armes nucléaires.
L'Iran et les grandes puissances réunies au sein du groupe 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU : États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne, plus l'Allemagne) ont convenu de reprendre le 5 décembre leurs discussions autour du programme nucléaire iranien, interrompues depuis octobre 2009. Mais ni le lieu de cette rencontre, ni le détail de son ordre du jour n'ont pour l'heure été fixés.
AFP-XINHUA/VNA/CVN