Lors de cette réunion, M. Obama "a été mis au courant de nos progrès pour contrer, démanteler et vaincre Al-Qaïda dans la région", a indiqué la Maison Blanche à l'issue de cette rencontre mensuelle avec les plus hauts responsables civils et militaires américains.
Cette réunion intervient avant que M. Obama devait s'envoler hier soir vers Lisbonne où il retrouvera ses partenaires de l'Alliance atlantique pour un sommet de deux jours qui devrait être largement consacré à la situation en Afghanistan.
M. Obama s'est "consacré à la préparation du Sommet de l'OTAN à Lisbonne", évoquant en particulier "les engagements récents pour l'envoi de formateurs supplémentaires pour les forces de sécurité afghanes le début du transfert des responsabilités de sécurité aux Afghans et notre partenariat à long terme avec l'Afghanistan", selon la même source.
L'objectif sera un retrait des forces américaines de combat du pays d'ici à la fin 2014, avait expliqué mardi aux journalistes le conseiller de M. Obama pour l'Afghanistan et le Pakistan, le général Doug Lute.
"En tenant compte de la situation sur le terrain, et grâce à la hausse des ressources (militaires) internationales, il est désormais possible d'entamer une transition des responsabilités aux Afghans à travers les 34 provinces" du pays, avait ajouté le général Lute.
Dans le même temps, à Lisbonne, "nous nous attendons à ce que l'OTAN soutienne un partenariat durable avec l'Afghanistan (...) pour développer les forces de sécurité afghanes à long terme", avait encore dit le conseiller.
À ce titre, avait indiqué le général, l'annonce mardi par le Canada de l'envoi l'année prochaine de 950 instructeurs en Afghanistan, au moment où ses forces de combat vont se retirer, montre que ce pays est "en pointe de la transition qui aura lieu dans les prochaines années, et qui va voir l'OTAN assumer de plus en plus un rôle de soutien, tandis que les forces afghanes prendront leurs responsabilités". "Le Sommet de Lisbonne sera une démonstration d'unité et d'affirmation de notre stratégie" de transition, a déclaré la secrétaire d'État, Hillary Clinton, lors d'un point de presse avec William Hague, son homologue britannique. "Nous pouvons y parvenir dans les quatre ans qui viennent", a estimé ce dernier, soulignant que cette période correspondait à la durée entière de la Première guerre mondiale.
AFP/VNA/CVN