Plusieurs de ces projets visent à améliorer la circulation dans et autour de Manille, une capitale paralysée par les embouteillages.
Le président, arrivé au pouvoir en juin, a surtout cherché le 18 novembre à rassurer les investisseurs inquiets de la réputation des Philippines. Au cours des dernières années, le gouvernement a plusieurs fois passé outre ses engagements, occasionnant des millions de dollars de pertes pour les investisseurs. "Le gouvernement protègera les investisseurs des risques liés à un changement de la législation", a promis Benigno Aquino lors d'une conférence organisée près du terminal de l'aéroport de Manille, au centre d'un conflit en 2002.
Le gouvernement de Gloria Arroyo avait alors annulé de manière unilatérale la concession de 25 ans accordée au consortium qui l'avait construit, dont l'allemand Fraport AG, avant d'en reprendre deux ans plus tard le titre de propriété. "Si les investisseurs privés sont empêchés de collecter les péages décidés dans les contrats, par les régulateurs, de nouvelles lois ou la justice, notre gouvernement puisera dans ses propres ressources pour s'assurer qu'ils seront bien versés", a affirmé le président.
Les dix projets d'infrastructures représentent un investissement total de 3,4 milliards de dollars américains (2,5 milliards d'euros). Ils concernent la modernisation et l'extension de quatre voies ferrées et de trois routes à péage dans et autour de Manille, la construction de deux aéroports dans des destinations touristiques et l'exploitation d'un terminal dans le Sud du pays.
AFP/VNA/CVN