"Obama a lancé un missile, un missile Obama!", s'est exclamé M. Chavez lors d'une conférence de presse-fleuve à Tokyo, où il effectuait une visite. "Que celui qui dit ça soit le président des États-Unis, la première puissance nucléaire de la planète, le seul pays qui a osé lancer des bombes atomiques sur une population et qui n'a jamais demandé pardon, est porteur de beaucoup d'espoir", a-t-il estimé.
“Le gouvernement d'Obama donne quelques signaux positifs, il faut le reconnaître", a-t-il poursuivi, à quelques jours d'un sommet régional auquel les 2 dirigeants doivent participer du 17 au 19 avril à Trinité-et-Tobago.
Le Venezuela avait expulsé, en septembre, l'ambassadeur des États-Unis, par solidarité avec la Bolivie qui avait pris une mesure identique. À son tour, Washington avait expulsé les ambassadeurs vénézuélien et bolivien. "Maintenant, j'ose tendre la main à Obama et lui dire de venir de notre côté, du côté de ceux qui veulent vraiment un monde en paix", a lancé M. Chavez. Il a proposé au président américain de constituer "une alliance pour lutter contre la faim, la misère, la guerre, la violence, le racisme, le trafic de drogue, le terrorisme quel qu'il soit. Nous allons donner naissance à un nouveau monde et enterrer le vieux monde horrible".
Le président vénézuélien, qui a signé avec des entreprises japonaises 12 projets de développement pétrolier et gazier d'un montant total de 33,5 milliards de dollars, est parti hier soir pour Pékin, dernière étape d'un tour du monde qui l'a également conduit en Iran et au Qatar.
AFP/VNA/CVN