"Personne ne peut ignorer que le centre de gravité du monde s'est déplacé à Pékin", a déclaré le président vénézuélien au début de son entretien avec M. Hu.
"Durant la crise financière, les actions que la Chine a prises ont été positives pour le monde", a-t-il poursuivi, jugeant également que "la Chine est le moteur le plus grand qui existe pour conduire le monde au-delà de la crise du capitalisme mondial".
De son côté, le président chinois a qualifié le chef de file de la gauche radicale en Amérique latine de "vieil et bon ami".
"Il nous a rendu visite 6 fois, montrant la grande importance qu'il attache à développer les liens, mais aussi au bénéfice économique de notre relation", a dit le dirigeant chinois.
La visite de M. Chavez, qui est arrivé le 7 avril soir et repart aujourd'hui, est principalement consacrée au renforcement de la coopération dans le secteur pétrolier, le Venezuela visant à fournir un million de barils de pétrole par jour à la Chine en 2013, contre un peu moins de 400.000 fin 2008.
Aujourd'hui, le président vénézuélien se rendra à l'école des cadres du Parti communiste avant de rencontrer successivement le gouverneur de la Banque chinoise de développement Chen Yuan puis le vice-président Xi Jinping.
Le Venezuela, premier producteur pétrolier d'Amérique du Sud, est l'un des 5 principaux partenaires commerciaux de la Chine en Amérique latine, avec des échanges qui ont doublé entre 2007 et 2008, passant de 5 milliards de dollars à près de 10 milliards. La Chine, troisième économie mondiale, lui achète principalement du pétrole.
Au Japon, son étape précédente, le président vénézuélien a signé avec des entreprises japonaises 12 projets de développement pétrolier et gazier, d'un montant total de 33,5 milliards de dollars.
AFP/VNA/CVN