Barack Obama en visite surprise à Bagdad

Le président américain Barack Obama est arrivé hier à Bagdad pour une visite surprise, la première depuis son élection à la Maison Blanche, alors que l'Irak connaît depuis plusieurs semaines un regain de violences.

Il s'est rendu immédiatement en convoi au Camp Victory, la plus grande base militaire américaine du pays, mitoyenne de l'aéroport de la capitale, pour y rencontrer le commandant en chef des forces américaines en Irak, le général Ray Odierno, et distribuer 10 médailles à des soldats, a rapporté un journaliste de l'AFP l'accompagnant. Mais, en raison des mauvaises conditions météorologiques qui l'empêchent de rejoindre le centre de Bagdad en hélicoptère, M. Obama ne doit avoir que des conversations téléphoniques avec le Premier ministre Nouri al-Maliki et le président Jalal Talabani, selon un porte-parole de la Maison Blanche.

Au terme d'une tournée européenne achevée en Turquie, où il a tenté de rassurer le monde musulman, M. Obama est arrivé peu après 16h30 (13h30 GMT) à l'aéroport international de Bagdad.

Sa visite intervient alors que l'Irak, et notamment Bagdad, connaît un regain de violences après plusieurs mois de baisse des attentats. L'armée américaine et les autorités irakiennes ont accusé Al-Qaïda d'être à l'origine de ces attaques.

Fin mars, le président américain avait annoncé qu'il n'entendait pas accélérer le retrait des troupes d'Irak, estimant que, si les choses évoluaient "dans la bonne direction", le pays avait encore besoin de l'aide des États-Unis. "Nous avons encore beaucoup à faire, nous devons encore former les forces irakiennes pour qu'elles améliorent leurs capacités", avait estimé M. Obama.

De son côté, le commandement américain en Irak s'est toujours montré prudent en rappelant que le réseau Al-Qaïda, même affaibli, conservait sa capacité à mener des opérations à grande échelle.

C'est la troisième visite en Irak de M. Obama mais la première depuis sa prise de fonction à la Maison Blanche en janvier.

En janvier 2006, il avait effectué un passage rapide en Irak et en juillet 2008, il avait fait une visite le conduisant à Bassorah (Sud), Bagdad et Ramadi, ancien bastion de l'insurrection sunnite anti-américaine.

Alors candidat démocrate à la présidence, le sénateur de l'Illinois, qui s'était opposé à l'intervention américaine, promettait un retrait en 16 mois des troupes américaines d'Irak après son investiture.

Fin février, il a annoncé que le gros des 140.000 soldats actuellement déployés en Irak auront quitté le pays d'ici le 31 août 2010 et qu'il ne resterait qu'une force résiduelle de 35.000 à 50.000 hommes.

AFP/VNA/CVN

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