Les réactions de l'ONU doivent favoriser le maintien de la paix et de la stabilité dans la péninsule coréenne et en Asie du Nord-Est, tout en faisant avancer les pourparlers à Six, a indiqué la porte-parole, lors d'une conférence de presse. Les 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et le Japon doit se rencontrer hier à propos du lancement du satellite par la RPDC, a indiqué l'ambassadeur du Japon, Yukio Takasu, au siège de l'ONU à New York.
L'ambassadeur du Japon a fait ces remarques à l'issue de sa réunion avec ses collègues de 5 grandes puissances (Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie), qui ont commencé leur réunion à huis clos le 6 avril après-midi.
"Le 6 avril après-midi, les 5 grandes puissances et le Japon ont rencontré l'ambassadeur du Mexique à l'ONU, Claude Heller, pour comparer les notes que nous avons reçues la veille de la part des capitales sur la base de la consultation d'hier", a précisé M. Takasu.
"À mon avis, il y a un large accord entre toutes ces personnes que la session après le lancement du satellite par la RPDC est une session très sérieuse et que le conseil demande une réponse claire, forte et rapide. Ce qui je pense est un développement positif".
Le Mexique tient la présidence tournante du Conseil de sécurité pour le mois d'avril.
Cependant, l'ambassadeur britannique à l'ONU, John Sawears, a indiqué à la presse à New York que "nous cherchons une forte réaction. Nous sommes en train de discuter".
Le Conseil de sécurité a tenu une session d'urgence dimanche après-midi, laquelle a pris fin sans réponse collective au lancement de satellite dimanche par la RPDC, mais les membres du Conseil composé de 15 pays ont convenu de poursuivre leurs consultations sur cette question.
Quant aux États-Unis, ils veulent avoir une réponse ferme, efficace et coordonnée du Conseil de sécurité de l'ONU, a déclaré le 6 avril le département d'État américain.
"Les consultations se poursuivent avec les principaux acteurs du Conseil de sécurité sur les prochaines étapes. Nous voulons voir une réponse ferme du Conseil de sécurité à cette question", a déclaré le porte-parole du département d'État, Robert Wood, lors du point de presse quotidien.
Selon lui, la secrétaire d'État, Hillary Clinton, avait eu des conversations téléphoniques dimanche avec les ministres des Affaires étrangères du Japon, de la Corée du Sud, de la Chine et de la Russie pour chercher une réponse ferme coordonnée et efficace au tir de fusée.
La RPDC a annoncé dimanche avoir lancé une fusée transportant un satellite et avoir réussi à placer le satellite sur orbite.
Mais les États-Unis et le Japon affirment qu'il agissait du tir d'une fusée à longue portée, disant que cela a violé la résolution 1718 de l'ONU interdisant à la RPDC de procéder à des essais nucléaires ou de lancer des missiles balistiques.
XINHUA/VNA/CVN