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| Des hommes regardent l'annonce de la dissolution du PKK sur un écran de TV à Diyarbakir, en Turquie, le 12 mai. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
La décision du PKK de se dissoudre et de déposer les armes est un pas important vers l'objectif d'une "Turquie sans terrorisme", a déclaré Omer Celik, porte-parole du Parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir) en Turquie, sur le réseau social X.
"La réalisation complète de la décision de 'dissoudre' et de 'rendre les armes' de manière à fermer toutes les branches, extensions et structures illégales du PKK constituera un point tournant", a-t-il ajouté.
Le PKK a déclaré sa dissolution lundi 12 mai, à la suite d'un congrès tenu du 5 au 7 mai, au cours duquel il a décidé de dissoudre sa structure organisationnelle et de cesser ses activités armées, a rapporté le quotidien local Hürriyet.
Cette décision fait suite à un appel lancé en février par le leader emprisonné du groupe, Abdullah Ocalan, exhortant le PKK à se dissoudre.
Le 27 février, M. Ocalan, qui est emprisonné depuis 1999, a exhorté le PKK et ses groupes affiliés à se dissoudre et à déposer leurs armes, à la suite de l'annonce par le groupe d'un cessez-le-feu unilatéral.
Le PKK se rebelle contre le gouvernement turc depuis plus de trente ans.
La Turquie mène régulièrement des opérations militaires dans le Nord de l'Irak, où le groupe possède ses quartiers généraux et ses repaires.
Xinhua/VNA/CVN
