Le pape conclut sa visite historique en Irak devant des milliers de fidèles

Le pape François a conclu sa visite historique en Irak dimanche 7 mars avec une messe devant des milliers de fidèles dans le nord du pays ravagé par les jihadistes, appelant les chrétiens encore dans le pays à "ne pas se décourager".

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Le pape arrive en papamobile au stade d'Erbil en Irak, où il doit célébrer une prière en plein air, le 7 mars.
Photo : AFP/VNA/CVN

Après avoir prié pour les "victimes de la guerre" dans les décombres de Mossoul, ancienne "capitale" autoproclamée du groupe État islamique (EI), ou dans l'église tout juste restaurée d'une localité martyre de la plaine de Ninive, le souverain pontife a célébré la plus grande messe de son voyage sous haute sécurité.

Arrivé triomphalement en papamobile sur la pelouse du stade d'Erbil, capitale du Kurdistan irakien, le pape argentin a promis aux fidèles d'une des plus anciennes communautés chrétiennes au monde : "L'Irak restera toujours avec moi".

Pour Bayda Saffo, catholique de 54 ans ayant fui les jihadistes à Mossoul, "on sait que quelqu'un pense à nous et à ce que nous ressentons". Cela va "encourager les chrétiens à rester sur leur terre", assure-t-elle au terme de la première visite d'un papale en Irak, pays où le nombre des chrétiens a fondu en 20 ans de 6% à 1% de la population.

Après des déplacements en avion, hélicoptère ou voiture blindée à travers un pays sorti il y a trois ans d'un conflit sanglant contre les jihadistes, le pape est parvenu à passer sa journée de dimanche 7 mars au plus près des chrétiens d'Irak.

Vigilance renforcée

Depuis son arrivée vendredi 5 mars, gardes du corps et forces de sécurité sont en vigilance plus que renforcée. Ils l'ont de nouveau été pour cette messe au stade Franso Hariri - du nom d'un politicien chrétien assassiné il y a 20 ans -, après une attaque aux roquettes fin février contre l'aéroport d'Erbil.

Un enfant à genoux dans une église de Qaraqosh, en Irak, où le pape François célèbre une messe le 7 mars.
Photo : AFP/VNA/CVN

Mais dimanche 7 mars, il est parvenu à toucher la foule, d'abord à Mossoul, où il a déploré l'exil des chrétiens d'Orient sur une estrade construite au milieu des ruines, faute d'église toujours debout.

Là, le pape âgé de 84 ans, qui marche avec difficulté en raison d'une sciatique, a fait un tour en voiturette de golf sous les youyous et les vivats d'une petite foule.

Le pape doit quitter lundi matin 8 mars l'Irak pour Rome.

Avant d'aller dans le nord du pays, le souverain pontife s'était rendu samedi 6 mars à Najaf, ville sainte musulmane chiite du Sud, pour rencontrer le grand ayatollah Ali Sistani. Ce dernier lui a dit oeuvrer pour que les chrétiens d'Irak vivent en "paix", en "sécurité" et avec "tous leurs droits constitutionnels".

AFP/VNA/CVN

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