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Des policiers mobilisés dans la ville birmane Rangoon, le 26 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"La violence ne donnera pas de légitimité au renversement illégal du gouvernement démocratiquement élu", a averti chef de la diplomatie européenne Josep Borrell dans un communiqué. "En tirant sur des citoyens non armés, les forces de sécurité ont fait preuve d'un mépris flagrant du droit international, et doivent rendre des comptes", a-t-il affirmé.
Les Nations unies ont affirmé disposer "d'informations crédibles" selon lesquelles au moins 18 personnes ont été tuées dimanche 28 février dans la répression violente des manifestations contre le coup d'État au Myanmar. "Les autorités militaires doivent immédiatement cesser l'usage de la force contre les civils et permettre à la population d'exprimer son droit à la liberté d'expression et de réunion", a insisté Josep Borrell. "L'Union européenne prendra prochainement des mesures en réponse à ces développements", a-t-il annoncé.
Les Européens ont décidé lundi 1er mars des sanctions ciblées contre les intérêts économiques et financiers des militaires, lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères. "Dans ce pays, ils sont des entrepreneurs et sont détenteurs de pans de l'économie", avait expliqué Josep Borrell lors d'une conférence de presse, à l'issue de la réunion. Ces sanctions doivent être finalisées dans les prochains jours et prendront effet avec leur publication au journal officiel de l'UE.
APS/VNA/CVN