Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit "profondément inquiet" de l'essai nucléaire nord-coréen et a indiqué suivre de près la situation, le 25 mai lors d'une visite au Danemark. "Je suis la situation de près dans la région de même que les consultations du Conseil de sécurité des Nations unies, qui doit se réunir pour une réunion d'urgence aujourd'hui à New York", a ajouté Ban Ki-moon. Il a exhorté une nouvelle fois la RPDC au dialogue. "Comme je l'ai déjà dit et répété, toutes les différences d'opinion doivent être résolues par le dialogue", a-t-il dit. "Je conseille vivement à la RPDC de revenir à ses engagements auprès de la communauté internationale" visant à la non-prolifération des armes nucléaires, a-t-il ajouté.
Le ministère sud-coréen de la Défense a annoncé la création d'un "groupe de gestion de crise" réunissant des généraux de l'armée.
De son côté, la Russie a appelé aussi la RPDC à la responsabilité, selon un communiqué publié par le ministère russe des Affaires étrangères. La question nucléaire dans la péninsule de Corée ne pourra être réglée que dans le cadre des pourparlers à Six, souligne le communiqué. Le ministère russe de la Défense a indiqué avoir enregistré à 00h54 GMT une explosion nucléaire souterraine en RPDC d'une puissance de 10 à 20 kilotonnes équivalent TNT. Elle a eu lieu à environ 80 km de Kilju (Nord).
Les États-Unis tiendront des consultations avec leurs alliés et les membres du Conseil de sécurité des Nations unies sur l'essai nucléaire de la RPDC.
Pour sa part, Pékin est l'hôte depuis 2003 de ces discussions qui impliquent également les États-Unis, les 2 Corée, le Japon et la Russie, pour obtenir le démantèlement du nucléaire nord-coréen. "Protéger la paix et la stabilité de l'Asie du Nord-Est est dans l'intérêt des parties concernées", a souligné le ministère chinois des Affaires étrangères, qui appelle "les parties concernées à résoudre pacifiquement le problème par les négociations et le dialogue".
Le gouvernement philippin a appelé le 25 mai la RPDC à renoncer à son programme d'armement nucléaire, et à "honorer son engagement" à poursuivre les pourparlers à Six.
XINHUA-AFP/VNA/CVN