Le ministre japonais des AE promeut les énergies renouvelables

Le nouveau ministre japonais des Affaires étrangères, Koichiro Gemba (photo ci-dessous), a déclaré le 5 septembre que Japon allait davantage mettre l'accent sur l'exportation de technologies liées aux énergies renouvelables, au détriment des techniques nucléaires, du fait de l'accident à la centrale de Fukushima.

"Les centrales nucléaires ne sont pas les seules infrastructures que le Japon est en mesure d'exporter", a souligné Koichiro Gemba, dans un de ses premiers entretiens avec la presse en tant que chef de la diplomatie japonaise.

"Nous avons aussi, entre autres, les Shikansen (trains à grande vitesse). À partir de maintenant, nous aurons également les technologies environnementales", a insisté cet élu de la préfecture sinistrée de Fukushima, au centre de la crise atomique.

M. Gemba, 47 ans, a été nommé, le 2 septembre, ministre des Affaires étrangères à la suite de l'investiture de Yoshihiko Noda au poste de Premier ministre, après la démission de Naoto Kan.

Le ministre a insisté sur le fait que le Japon devait être particulièrement actif dans le développement des moyens d'exploitation des ressources énergétiques naturels propres comme l'énergie solaire et éolienne.

"Je suis sûr que ce sera un champ important pour le Japon. Nous allons en faire la promotion à travers la diplomatie économique", dit-il.

L'année dernière, le Japon avait conclu un accord avec le Vietnam pour la construction sur place de deux réacteurs, dans le cadre de la "diplomatie économique" japonaise visant à promouvoir les exportations de technologies japonaises, dont celles relatives à l'énergie nucléaire.

"Nous allons conserver des technologies nucléaires, mais je doute qu'elles soient un domaine phare pour le Japon", a-t-il reconnu, du fait de l'accident de Fukushima et de difficultés subséquentes d'entretenir les compétences dans ce secteur impopulaire.

Le Premier ministre a lui-même déclaré, le 2 septembre, qu'il serait "difficile" de construire de nouveaux réacteurs dans l'archipel à la suite de la catastrophe de Fukushima Daiichi, la plus grave depuis celle de Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

Il a toutefois souhaité obtenir la compréhension du peuple pour relancer les centrales qui auront passé avec succès des tests spécifiques de résistance.

Au total, sur un parc japonais de 54 réacteurs nucléaires, les quatre cinquièmes sont actuellement arrêtés, à cause des séismes ou de sessions de maintenance.

Souhaiter obtenir l'avis de l'AIEA avant de réactiver des réacteurs

Le nouveau ministre japonais de l'Industrie, Yoshio Hachiro, a déclaré le 5 septembre pour sa part que le Japon envisage de solliciter l'avis de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) avant de relancer les réacteurs nucléaires stoppés par précaution depuis la catastrophe du 11 mars.

"Nous souhaitons une évaluation de la sécurité des réacteurs par l'AIEA", a déclaré aux journalistes Yoshio Hachiro, selon les propos rapportés par les médias.

M. Hachiro, nommé le 2 septembre après la prise de fonctions du Premier ministre Yoshihiko Noda, a également laissé entendre qu'il espérait un redémarrage dès que possible des réacteurs arrêtés pour maintenance.

Il a précisé que les compagnies japonaises d'électricité devraient déposer dès ce mois des rapports sur les tests de résistance des réacteurs.

AFP/VNA/CVN

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