«Il n'y aura pas de marche arrière, ni d'autre choix. Les Palestiniens vont bien aller au Conseil de sécurité de l'ONU pour obtenir l'adhésion d'un État de la Palestine dans les frontières de 1967", a déclaré M. Chaath, un des dirigeants de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et du Fatah.
Selon le New York Times, les États-Unis tentent in extremis de trouver un compromis permettant la relance des négociations de paix avec Israël pour éviter la démarche palestinienne à l'ONU qu'ils menacent de bloquer par un veto.
L'émissaire américain pour le Proche- Orient, David Hale, est attendu le 7 septembre à Ramallah (Cisjordanie) pour un entretien avec le président palestinien, Mahmoud Abbas.
Faute de perspective de reprise des négociations de paix avec Israël, M. Abbas a l'intention de présenter la requête palestinienne au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le 20 septembre lors de l'Assemblée générale des Nations unies, malgré l'hostilité d'Israël et des États-Unis.
L'Europe, de son côté, peine à mettre au point une position commune.
Dans ce contexte, le chef de la diplomatie de l'Union européenne (UE), Catherine Ashton, doit se rendre de nouveau à Ramallah (Cisjordanie) d'ici le 11 septembre pour s'entretenir avec M. Abbas, qu'elle a déjà rencontré le 28 août, selon M. Chaath.
L'envoyé spécial du Quartette (États Unis, Russie, UE, ONU), Tony Blair, était par ailleurs reçu hier par le président palestinien.
De son côté, M. Abbas doit poursuivre sa campagne internationale pour l'adhésion d'un État de la Palestine à l'ONU par une visite cette semaine au Portugal, a précisé M. Chaath.
Cette campagne doit s'appuyer sur une opération de relations publiques et des manifestations pacifiques de soutien en Cisjordanie occupée et dans plusieurs grandes capitales.
Cette campagne, qui sera lancée le 8 septembre, est baptisée "Palestine 194", les Palestiniens souhaitant être reconnus comme le 194e État admis à l'ONU.
AFP/VNA/CVN