Les dirigeants des "chemises rouges" doivent mettre fin aux rassemblements dans la zone de Ratchaprasong, au centre-ville de Bangkok, et cesser d'attaquer les forces de sécurité et les habitants innocents, a affirmé M. Panithan, cité par Nation online.
M. Panithan a fait cette annonce en réponse aux remarques cet après-midi du dirigeant des "chemises rouges" Nuttawut Saikua, selon qui les manifestants sont disposé à négocier avec le gouvernement, afin de mettre un terme aux conflits entre les forces de sécurité et les manifestants, qui ont coûté la vie à au moins 35 personnes et plus de 200 blessés ces 4 derniers jours.
Les manifestants, les "chemises rouges" au centre-ville de Bangkok bénéficieront de plus de temps pour quitter leur site de rassemblement, même si l'heure limite de15h00 est dépassée, a déclaré également ce porte-parole.
Le gouvernement tente actuellement de convaincre les femmes, les enfants et les personnes âgées, trompés par des informations erronées, de quitter Ratchaprasong, leur site de rassemblement situé au centre de Bangkok. Les autorités locales ont installé plus de points de contrôle autour de la municipalité pour éviter davantage de chaos, a affirmé M. Panithan.
Le gouvernement a réaffirmé que les forces de sécurité n'ouvriront pas le feu sur la population et qu'elles ne visent que les hommes armés parmi les "chemises rouges".
Plus tôt, le Centre pour la résolution des situations d'urgence (CRES), en charge de la sécurité sous le décret d'urgence, a publié un ultimatum exigeant le départ le 17 mai avant 15h00 locales de tous les manifestants de Ratchaprasong
Environ 5.000 manifestants restaient présents le 17 mai dans le camp retranché des "chemises rouges" au coeur de Bangkok, après 15h00 locales (08h00 GMT), l'heure limite d'évacuation fixée par les autorités, a indiqué un porte-parole de la police. "Il y a environ 5.000 manifestants sur le site de Ratchaprasong", où la situation était calme, a déclaré Prawut Thavornsiri. Il a précisé qu'environ "400 personnes âgées et enfants avaient trouvé refuge" dans un temple bouddhique situé à l'intérieur de la zone occupée depuis début avril par les "chemises rouges".
Dimanche, le gouvernement avait rejeté la proposition, avancée par des leaders rouges, d'une médiation de l'ONU, estimant que la crise était une "affaire intérieure" au royaume.
Partout ailleurs, l'activité était très réduite à Bangkok, où les autorités ont décrété 2 jours fériés, fermé les écoles publiques et stoppé les transports collectifs, dont le métro aérien.
XINHUA-AFP/VNA/CVN